Il est toujours intéressant, et même conseillé, de se "googeliser" soi-même régulièrement : taper son nom sur Google pour mesurer la visibilité de sa société, de son blog, de son livre, de ses interviews, etc. On découvre aussi des choses édifiantes, et contre lesquelles il est parfois difficile de lutter.
Voici quelques "désagréments" que j’ai ainsi découverts sur le Net :
- Des articles que j’ai publiés sur mon blog ou sur des magazines en ligne, reproduits intégralement, sans la moindre modification, sur des blogs ou des sites Web de sociétés, sans mon autorisation ni ma mention.
- Des tableaux de données, des schémas, des pages powerpoint complètes, provenant de mes publications, conférences ou cours, que je retrouve intégralement insérés dans des présentations, des rapports de consultants (y compris concurrents), des mémoires de master, des thèses, des projets d’étudiants, et même des cours d’universitaires, sans que l’on ne m’ait jamais demandé l’autorisation ni que je sois au moins cité comme source.
- Des interviews qui ont atterri sur Youtube sans mon autorisation et qui se retrouvent mentionnées dans des cours voire des sujets d’examen !
- Je me retrouve, avec CV et photo, dans la liste des partenaires ou des contributeurs de cabinets de conseil ou de structures associatives avec lesquels je n’ai jamais travaillé.
- Des profils Linkedin ou Viadeo qui mentionnent avoir travaillé dans ma société plusieurs années à des postes "importants" alors que je n’ai jamais eu de salarié !
Je ne peux m’empêcher de sourire à l’idée que certains se reconnaitrons peut-être dans ma liste en lisant ce post. S’ils avaient la gentillesse de rectifier ou de me contacter …
J’ai engagé des démarches directes auprès de cas qui m’agaçaient et que je connaissais bien. Mais parfois la filière est difficile à remonter (téléphones qui n’existent plus, sociétés disparues, délaissées ou bidons, consultants ayant changé de société, personnes dont il est difficile d'obtenir les coordonnées, etc). Il est aussi difficile, décourageant et peut-être inutile de vouloir intervenir sur tous les cas.
Je ne demande pas grand-chose, mais ça me semble être une déontologie de base :
- Je voudrais simplement que ceux qui utilisent mes productions me le demandent : je leur donnerais mon accord en demandant à être cité comme source.
- Je voudrais que ceux qui écrivent des choses fausses (emploi, participation, association) rectifient, ça ne bouleversera pas leur vie et cela m’évitera d’être en porte-à-faux parfois : des clients (qui ont le bon réflexe de chercher des informations sur les consultants via Google) m’ont déjà demandé dans combien de crèmeries j’émargeais…
- Et depuis quelques années, à la fin de tous mes cours et conférences, je demande expressément à ce que mes « slides » ne soient pas copiés sans mon autorisation, et qu’il suffit de me demander.
Je suis prêt à être bienveillant avec ceux qui voudront s’excuser, et échanger avec ceux qui subissent les mêmes désagréments – pas très graves mais très agaçants.